Est-ce que vous êtes chauds pour une petite pépitounette littéraire comme on en fait plus ? Parce que nous, on est chauds patates pour vous vendre du rêve avec le dernier Joe Meno sorti chez Agullo : La crête des damnés.

Avant toute chose, laisse-moi te préciser mon petit père que j’ai réalisée cette lecture avec deux blopines : Pretty Rosemary et Charmant petit monstre. Pour plus de plaisir et d’avis diversifiés sur le-dit livre dont nous allons parler, je t’invite vivement a aller lire leurs chroniques (dont je prédis d’avance qu’elles seront excellentes, évidemment !)

Allez, c’est tipar en camtar les copaings !

La crête des da.. quoi ?

La crête des damnés c’est un roman américain pas piqué des hannetons signé Joe Meno.

À travers ce livre, notre bon vieux Jojo (On déconne. C’est le premier livre de lui qu’on lit… ET CE S’RA PAS L’DERNIER J’PEUX TE L’DIRE. Ok. On s’égare.) nous raconte l’adolescence de Brian Oswald, un mec un peu paumé, un peu loser et en plein dans ses années lycées. A la recherche de lui-même, il passe ses journées à zoner avec Gretchen – la meilleure amie dont il est secrètement amoureux – en écoutant du Misfits, à cracher sur l’institution catholique qui lui sert de lycée. Une vie d’ado basique, simple en apparence seulement…

De l’art d’écrire des personnages

Ça faisait bien longtemps que votre bonne vieille Tata Alberte n’avait pas ressenti un tel amour pour des personnages. Joe Meno est un faiseur de vraies vies. Ces adolescents, dont le quotidien et les préoccupations semblent très souvent futiles, n’en sont pas moins d’une grande profondeur chez Meno. Avec beaucoup de sensibilité et de tendresse, il parvient à nous plonger dans le quotidien d’un adolescent américain moyen : le grand Brian Oswald. On a adoré Brian, of course, mais aussi et surtout Gretchen en l’honneur de laquelle on vient d’installer un autel dans notre appartement. ICONIQUE.

Rites sacrificiels tous les lundis à 22h00. Vous êtes invités.

Pour vous faire une équation simple qui synthétise notre pensée : La crête des damnés = de l’adolescence en barre.

Brian Oswald, un Holden Caulfield des années 1990 ?

Alors on sait pas vous mais L’Attrape-coeur c’est LE récit qui nous a profondément marqué. Autant vous dire qu’en voyant La crête des damnés comparé au bouquin de Salinger on trépignait d’impatience… Et de méfiance en même temps. « Serait-ce un coup de com’ d’Agullo ? » nous demandions-nous, les poings sur les hanches dans une mimique exagérément exagérée.

Ils n’ont pas menti sur la marchandises les bougres et si comme nous vous aimez le ton très oral à la Holden Caulfield, vous prendrez un plaisir ouf à découvrir ce roman. Apprêtez-vous à entrer dans l’esprit d’un ado, à revivre vos meilleures années lycées comme les pires (si comme nous, vous étiez dans le gang des freaks and geeks à cette belle époque).

Une BO d’enfer

(Notre commité de rédaction espère que vous aurez compris ce jeu de mot lié au titre de l’ouvrage : enfer / damnés… Recherché NÉCEPA ?)

C’est le second élément qui nous a fait nous dire que, décidément, ce Joe Meno est un être exceptionnel ! Comment passer à côté de la BO aux petits oignons qu’il nous a concoctée, en scred. Dans ce roman, la musique est CENTRALE. Comme dans toute adolescence qui se respecte (humour), la musique est fondamentale dans la construction de soi. Enfin en tout cas, pour nous, ça a beaucoup compté et ça compte toujours beaucoup. Et dans ce roman, Brian Oswald est ballotté entre divers styles musicaux qui vont l’accompagner dans son chemin vers l’âge adulte. En 340 et quelques pages environ, Meno nous invite sur la route du punk, du metal et du post-punk pour notre plus grand plaisir. L’idéal ? Lire le roman en l’entrecoupant de l’écoute de quelques titres sympathoches gentiment regroupés par un lecteur (on t’aime si tu passes par là ! PS: Si tu l’avais pas fait, on l’aurait fait avec amour nous aussi. Copain d’obsessions mono-maniaques forever ♥) sur Spotify. C’est ce qu’on a fait perso et franchement, immersion G-A-R-A-N-T-I-E ! (On te laisse le lien vers la playlist à la fin de l’article si ça t’intéresse ;))

Le petit + ? Rien qu’en réécoutant la playlist, vous vous souviendrez de moment PRÉCIS du livre. Et ça, c’est DINGUO (Il y a beaucoup trop de majuscules dans cette chronique, on s’en excuse !)

LE roman initiatique de l’année

C’est sans aucune crainte que nous l’affirmons de notre côté : La crête des damnés est le grand roman initiatique de l’année. Rien ne peut le détrôner. En tout cas, dans nos cœur il conservera une place très importante, la place des « livres doudous qu’on adore à relire de toute urgence dès qu’on en aura l’occasion ». Une place HAUTEMENT IMPORTANTE, vous en conviendrez : la place des coups de cœurs gigantissimes ! Loin d’être un récit superficiel, La crête des damnés nous parle des malêtres de l’adolescence, de la volonté que l’on a tous, de trouver notre place à cette période de la vie somme toute compliquée. Récit sur les apparences, sur la difficile construction de soi en dehors des groupes préétablis, La crête des damnés est une véritable claque dans la tronche. Un récit de l’adolescence brutal où les amitiés, les passions, les looks, les goûts musicaux se font et se défont à une vitesse folle. Laissez-vous tenter par les confessions de Brian Oswald qui prennent fin aussi brutalement qu’elles ont commencées… Sauf qu’entre-temps Brian a grandi à nos côtés.


On ne remerciera jamais assez les éditions Agullo de nous avoir fait découvrir cette pépite mais également le Picabo River Book Club de nous avoir fait confiance pour la toute première fois. Merci ♥

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18 commentaires sur « La crête des damnés de Joe Meno : l’adolescence en barre »

  1. Alors euh déjà Mimine m’avait hypé la nouille, et là, JPP j’ai envie de foncer découvrir ce roooomaaan.
    Bon c’est trop tard pour aller craquer sur des livres aujourd’hui, alors je vais me contenter de manger des nouilles. MAIS DEMAIN ATTENTION. =D

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  2. Je n’étais pas plus tentée que cela par ce livre (quoique j’avais été quand même intriguée, je le reconnais !) Je suis contente de voir qu’il porte ses belles promesses et qu’il t’ait séduit autant, ta chronique enthousiaste (et drôle !) le prouve !

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  3. Ouais j’avoue que j’étais en trans’ en écrivant mas chronique, je me suis déchainée ! Après y a moyen d’être TOUJOURS PLUS CONVAINCANT (perfectionniste dans l’ame, toussa toussa)
    Yeup, ça donne carrément envie d’headbanger ou de faire des danses du doigts au milieu du salon (ma spécialité :P)

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