Douceurs confinées

En plein confifi on s’est dit qu’il serait de bon ton de vous partager ici les petites choses qui ont adouci nos vies face au stress ambiant de ces dernières semaines.

A mi-chemin entre le C’est l’premier j’balance tout et un Douceur saisonnière pour les familiers des deux formats, on parlera ici de toutes les choses qui nous ont fait plaisir ces derniers temps (en dehors de notre moment hors du temps avec A short Hike dont on vous a déjà parlé). Le tout sans grande organisation. En espérant que vous y trouverez des trucs à pêcher ou qu’on vous communiquera tout simplement le bonheur qu’elles nous ont offert !

C’est l’idée.

Des podcasts tout doux

• On vous avait déjà parlé du podcast Les Baladeurs par les Others. Alors on va pas en remettre une couche sur le concept du podcast mais on va juste vous conseiller fortement l’épisode L’écho des alpages, avec Marc Namblard. Dans cet épisode d’une quarantaine de minutes, Marc Namblard, audio-naturaliste, nous mène dans les alpages du Mercantour à la rencontre de son ami, devenu berger. En tant que spécialiste des sons et passionné plus particulièrement par les sons de la nature depuis toujours, il emporte avec lui ses micros pour enregistrer « l’écho des alpages », le cri des marmottes, le bêlement des moutons, le chant des insectes. Marc Namblard nous fait découvrir son métier, nous partage sa passion d’une voix calme et douce qui nous a littéralement bercée. Certifié meilleur remède pour ne pas voir le temps passer !

 

• Dans une veine différente, on a aimé écouter le dernier épisode du podcast Tout ce que j’aime de Victoria du blog Mango and Salt. On ne vous présentera pas Victoria, assez connue sur la blogosphère francophone mais on peut vous présenter son podcast, si jamais vous êtes passé à côté. Comme son nom l’indique, avec ce podcast, la blogueuse nous partage ses derniers coups de cœur, ses dernières obsessions, bref les choses qui l’animent (Qui sait, vous trouverez peut-être par là des choses qui pourront occuper votre confinement ?)

Dans cet épisode elle parle notamment de photographie argentique, une thématique qui nous a particulièrement intéressée et sur laquelle on est 100% en accord. (Anecdote Lose ultime : on a achetée une nouvelle pellicule juste avant le début du confifi… Malédiction ? Hmmm PEUT ÊTRE !) La podcasteuse-blogueuse parle également très fréquemment de plantes et de true crime, des thématiques que nous apprécions tout particulièrement aussi, vous le savez ! Un podcast en toute simplicité porté par la douce voix de Victoria, ça n’a pas de prix.

Le Ghibli du dimanche éloigne le médecin

Oui, en voilà un titre bien long pour pas dire grand chose, on sait. Mais tout ça c’est pour vous parler de notre toute nouvelle tradition. Nous on adore ça nous créer des routines pour avoir l’impression que le temps passe moins lentement pendant ce confifi. L’idée c’était aussi de voir le dimanche matin comme un p’tit bonbon à savourer et qui nous ferait oublier la semaine passée à bosser sur notre mémoire. Alors le dimanche, on a ritualisé le Ghibli. Un dimanche un nouveau Ghibli qu’on avait jamais pris le temps de découvrir. On en a donc découvert une petite pelletée depuis le début du confinement, vous vous en doutez mais on va juste vous parler de Si tu tends l’oreille de Yoshifumi Kondo.

On y suit la jeune Shizuku, collégienne pleine d’entrain et passionnée par la littérature qui durant un été se fixe pour objectif de lire vingt livres. Un objectif qui, ne nous le cachons pas, passe au second plan face aux grands rêves de la jeune fille. Si tu tends l’oreille est un film d’animation lumineux et à l’univers réaliste, à la différence des mondes fantaisistes de Miyazaki (que l’on aime de tout notre cœur également, ne vous méprenez pas). On a néanmoins beaucoup apprécié ce film d’animation qui est porteur d’un joli message et qui nous a fichtrement motivée à finir ce satané mémoire ! Eh oui, comme dans beaucoup de Ghibli, les personnages y lisent, y étudient, y travaillent et ça peut aider à se remettre au boulot quand on y est obligée. Sachant que travailler de chez soi, c’est un rythme à prendre, n’est-c’pas ?

Résumé de notre situation quotidienne.

A Little Bit of Monika

Si tu aimerais accorder plus de ton temps confiné au cinéma, il y a de fortes chances que la chaîne de Monika te donne quelques idées. Étudiante en cinéma, elle publie sur Youtube toutes sortes de vidéos, des vidéos recommandations aux chroniques cinéma en passant par des courts-métrages et des vidéos où elle reproduit des looks de personnages de films. Bref y’en a pour tous les goûts et on ne regarde pas TOUTES ses vidéos mais il se dégage de ses vidéos une douceurs que l’on ne saurait s’expliquer !

 

Le trésor de la bibliothèque solidaire

La bibliothèque solidaire, pour ceux qui l’auraient manqué, c’est le groupe Facebook qui réunit les personnes qui souhaitent partager des livres en cette période de confifi. Un groupe qui grouille d’apprentis chercheurs (comme nous) et sur lequel se partage beaucoup de textes universitaires… Mais pas que ! Pour notre plus grand plaisir une personne y a partagé l’intégralité de ses scans de Sailor Moon. Ni une ni deux, on a sauté sur l’occasion ! Et même si lire sur ordi, c’est pas jojo, on prend grand plaisir à découvrir enfin la série de manga culte qui a popularisé le genre du magical girl. Pour le moment, on en est qu’aux débuts de la saga puisqu’on vient d’attaquer le tome 3 mais on adore déjà le côté à la fois assez moderne des personnages féminins de la saga (Bon Bunny est cruche pour le moment mais, elle a du potentiel, on y croit !) et en même temps ce côté kitsch, étoiles et paillettes dont on se délecte !

On a retrouvé dans ces mangas les saveurs de notre enfance, le goût que pouvait nous laisser les Totally Spies ou Charmed ! Bref, on se roule-boule dans notre zone de confort et on se remonte le moral avec de la magie et des personnages badass-cool.

Un court livre pour voyager de son canapé

On vie probablement tous cette période différemment mais de notre côté on alterne les phases où on cocoone pépouze et les phases où on rêve juste de pouvoir enfin bouger de notre canapé. Pour cela, on écoute le podcast des Baladeurs dont on vous a parlé plus haut, mais on essaye aussi de favoriser les lectures qui nous vendent du rêve et nous promettent de l’évasion. Il était temps de ressortir les cinq ou six livres de voyage qui trainaient dans notre bibliothèque depuis bien trop longtemps. On avait besoin de voyager à travers les pages d’un livre, faute de pouvoir le faire en vrai ! On vous cache pas que, pour le coup, on est heureuse de les avoir pas lus à un autre moment où on les aurait pas eus sous la main au moment le plus opportun, ça aurait été con ! Bref, on vous parle de l’un d’entre eux qui nous a beaucoup plu… Et surprises.

Ce court roman de quelques cent cinquante pages nous a surpris tant il renferme de connaissances. C’est un roman-monde, un livre-bibliothèque que l’on tient entre nos mains. Nous nous attendions à un simple livre de voyage mais la première partie nous a étonnement beaucoup plu et on a été déçue qu’elle ne dure pas longtemps, la deuxième partie étant des récits de voyage un peu plus classiques entremêlés de réflexions de l’auteur. Bourré d’anecdotes historiques et littéraires, l’ouvrage, dans sa première partie, part d’expositions, dont Calvino, a été le spectateur mais nous emporte bien plus loin. La grande culture de Calvino ne fait aucun doute mais il nous parle ici en passionné et l’on ne perçoit aucune suffisance ou arrogance entre ces lignes. Collection de sable, c’est la compilation d’articles de presse rédigés par un grand curieux, un passionné de l’humain, des cultures et du savoir. Un monde en bouteille dans lequel on peut se plonger définitivement, se changer les idées et se nourrir de ces savoirs, de ces miscellanées. A l’instar des collectionneurs du tout premier récit de l’ouvrage, Calvino se fait collecteur d’anecdotes, collecteur de mots. Un livre qui fait triomphalement son entrée dans notre « liste des livres qu’on emmènerait dans le fin fond des bois si l’apocalypse survenait.» Pour la beauté qu’il dégage, pour cette part de l’Humanité qu’il contient.

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S’en est tout de ce « Douceurs confinées » on espère que vous y aurez trouvé un petit quelque chose qui vous aura fait du bien ou qui vous aura redonné le sourire, ou de la motivation. N’hésitez SURTOUT pas à nous partager vos récentes découvertes de TOUT type, on est ultra preneuses de choses douces pour passer le temps sans trop se stresser ! ♥

(Notre article manque d’ailleurs cruellement de musique alors si vous avez de belles choses à nous partager de ce côté-là aussi, n’hésitez pas ! :))

 

Sur ceux, on vous laisse, et on retourne se boire du café pour affronter cette fin de journée,

 

Amour et confettis,

Alberte Bly.