Le 4 avril sortait le dernier Olivier Norek : Surface. Tata Alberte s’est attaquée à ce livre pour toi. On compte les points, on fait le debriefing, t’es prêt ?

« Un nouveau livre d’Olivier Norek vient d’être publié ! Un nouveau livre d’Olivier Norek vient d’être publié ! » hurlent les fans accourant dans toutes les librairies de France.

Les fans d’Olivier Norek.

Et nous dans cette affaire ? Bah on en avait jamais lu ! Alors avant de nous lancer des pierres, nous tenons à vous signifier, chers lecteurs, que les polars, les romans noirs, les thrillers et autres, c’est pas ce que Tata Alberte lit le plus. Du coup, tout s’explique ! Mais aujourd’hui on a remédié à notre problème d’inculture polardesque et on s’est plongé pour la première fois dans un Olivier Norek. Vous êtes prêts ?

LET’S GO !!!

Lieutenant Norek, au rapport

Derrière cet intertitre mystérieux et quelque peu militaire se cache la clef des œuvres d’Olivier Norek ! Avec Surface, on part pas du tout sur de l’enquête à l’américaine du type :

Yeaaaaah *lancement du générique des Experts à Miami*

Au contraire, ce qui nous a frappé en lisant Surface, c’est le grand réalisme de l’enquête qui nous est présentée. Pas vraiment étonnant quand on sait que monsieur est un ancien lieutenant justement (CQFD que tout le monde a déjà démontré avant nous mais quand même, c’est bon de le rappeler !) Médecins légistes nous expliquant de manière très claire le dérouler des évènements, interventions de brigades de plongeurs. Il nous semble qu’on découvre un peu mieux la manière dont se déroule une enquête dans les faits et non pas de manière totalement fantasmée (à l’américaine tu sais, c’est ce qu’on t’expliquait plus haut accompagné d’un gif débile↑).

Les personnages sont abordables, leurs problèmes sont proches des nôtres et leurs capacités de déduction sont sommes toute humaines ce qui nous permet de comprendre en même temps qu’eux ce qui est en train de se passer ! Pour notre part en tout cas, on était loin de devancer Noémie Chastain, la protagoniste de cette histoire. La fin nous a même plutôt surpris même si, juste avant la révélation, juste en même temps que Chastain nous avons compris ce qui se tramait. Le grand coup de théâtre final. Majestueux !

Boom, le coup de théâtre que t’as pas senti du tout du tout !

Un scénario feblard ? Nenni nenni

Si le scénario de départ paraît assez simple, détrompez-vous, la suite vous offrira stupeur et rebondissements à gogo. Peut-être suis-je bon public (oui.) mais je n’ai, une fois de plus (insérer lien de ma dernière chronique ici *autopromotion, mon amour*) rien vu venir. Monsieur Norek m’a mené en bateau de bout en bout. J’ai été captivée par cette histoire. Plongée dans la petite ville d’Avalone parmi les décombres. Et au dernier moment, quand tu crois avoir enfin tout compris, tu te reçois une dernière pelletée de terre sur le coin de la gueule histoire de bien finir de t’assommer d’étonnement.

Coucou, c’est nous !

Le polar est un genre que je n’ai pas poncé du tout les amis (si vous me suivez un peu, vous avez dû vous en rendre compte). Et pourtant, j’ai l’impression de déjà bien en maîtriser les codes au point où, en lisant cet Olivier Norek j’ai eu un sentiment de déjà-vu sur le plan du scénario de départ. On récapitule :

– Un flic mis au vert
– Un crime à la cambrousse
– Des ragots et des histoires inavouées toutes campagnardes

Mais alors,  » qu’est-ce qui fait que tu as aimé ce satané bouquin Tata Alberte ? » devez-vous vous demander, poings sur les hanches.

Vas-y, fais péter ta théorie Alberte !

 

Eh BEH après mûre réflexion, je crois que la qualité d’un roman noir / polar / thriller (barrer la mention inutile) réside surtout en la qualité des personnages que l’on nous met en scène. Un scénario déjà-vu dans ce genre très codé qu’est le roman policier, ça paraît un peu inévitable. Dur dur de se renouveler quand des milliers de romans noirs circulent à travers le monde. Par contre, ton enquêteur, c’est à toi de lui forger un caractère. Les personnages de Surface étaient creusés, humains, loin d’être de simples personnages de papiers, on y croyait. De notre côté on a eu un gros coup de cœur pour le personnage de Chastain, à la fois réaliste, attachante et badass. Ses punchlines nous ont bien fait rire !
Pour tout te dire, mon lapin on s’est attaché à Chastain et son équipe comme des moules à leur rocher, tellement qu’à la fin ce livre on voulait plus le lâcher !

– Chastain, attendez, ne partez pas !!!

Alors voilà, on s’attendait sincèrement à rien et c’est peut-être bien ça qui fait la beauté de la lecture et qui fait aussi qu’on a passé un super moment !  C’était notre premier Olivier Norek et on est loin d’être déçu. Vu la qualité de l’enquêtrice, on prie pour que l’auteur réalise une suite de livre avec Chastain (M. Norek si vous passez par ici, on peut négocier !). Bon, en attendant la suite on sait pas vous mais nous on va de ce pas emprunter Code 93 à la bibli. Allez, salut !

4 commentaires sur « Surface : Plongée au cœur d’un Olivier Norek »

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